Benoît XII : le pape réformateur d'Avignon
Benoît XII, né Jacques Fournier le 13 février 1285 à Saverdun, dans le comté de Foix, est le 197e pape de l'Église catholique. Il est élu le 20 décembre 1334, quelques jours seulement après la mort de son prédécesseur, Jean XXII.
Benoît XII est un personnage controversé. D'un côté, il est considéré comme un réformateur important de l'Église catholique, en particulier dans les domaines de la discipline et de la morale. De l'autre, il est critiqué pour sa politique de rapprochement avec la France, au détriment de l'Italie.
Biographie
Jacques Fournier est né dans une famille de paysans. Il entre dans l'ordre cistercien en 1299 et est rapidement remarqué pour ses talents intellectuels et son sens de la justice.
En 1317, il est nommé évêque de Pamiers, dans le comté de Foix. Il s'engage alors dans une lutte acharnée contre l'hérésie cathare, qui sévit encore dans la région.
En 1327, il est nommé évêque de Mirepoix, puis cardinal en 1330.
Prise de pouvoir
Benoît XII est élu pape le 20 décembre 1334. Son accession au pouvoir est marquée par une volonté de réforme de l'Église catholique.
Il publie une série de bulles pontificales visant à améliorer la discipline et la morale du clergé. Il lutte contre le népotisme et l'enrichissement des ecclésiastiques.
Il s'intéresse également à la réforme des ordres religieux. Il publie des constitutions pour les ordres bénédictins, cisterciens et franciscains.
Politique extérieure
Benoît XII poursuit la politique de rapprochement avec la France, initiée par ses prédécesseurs. Il s'oppose au retour de la papauté à Rome, qui est soutenu par l'Italie.
Il signe un concordat avec le roi de France, Philippe VI de Valois, en 1337. Ce concordat donne au roi de France un pouvoir important sur la nomination des évêques et des abbés en France.
Fin de pontificat
Benoît XII meurt le 25 avril 1342, à l'âge de 57 ans. Il est enterré dans la cathédrale Saint-Pierre d'Avignon.
Conclusion
Benoît XII est un pape important de la fin du Moyen Âge. Sa volonté de réforme de l'Église catholique a marqué son pontificat.
Cependant, sa politique de rapprochement avec la France a également suscité des critiques.